Dans « La Bonne mère », Clara quitte Marseille pour faire des études brillantes à Paris. Elle revient avec Raphaêl rendre visite à ses parents… A ses côtés, Clara gomme les rondeurs de son accent, lisse ses émotions, cache les photos de sa mère en veste léopard et jupe à strass…
Pour la narratrice de CARNES, acceptée aux Beaux-Arts de Cergy, c’est la découverte d’un nouveau monde quand elle quitte son Marseille natal pour le Nord-Est parisien : un monde qui lui tend les bras, plus sororal, moins volcanique, où les débats sur l’inclusivité ont remplacé les sifflets misogynes.
Deux visions du déracinement et du passé avec lequel on doit affronter un monde dont on n’a pas forcément tous les codes…