Montevideo, 1930, première coupe du monde de football : Alexandre Villaplane est le capitaine des Bleus. Une vedette du ballon rond, le Zidane de l’époque. Il connaît la gloire et les paillettes, avant de se perdre. Dans un sport marqué par la corruption, son attrait pour les combines l’entraîne dans la petite délinquance. Celui que l’on surnomme le « bel Alex », réputé pour son charme et son bagout, est emprisonné plusieurs fois. Alors que Paris devient une capitale allemande, Villaplane poursuit sa chute. Il est recruté par la Carlingue incarnée par Henri Lafont. Cette « Gestapo française » lui permet d’assouvir sa soif d’argent et de mener la grande vie. Jusqu’où le conduiront son cynisme et son abjection ?
Mêlant savoir documentaire et fiction, Jouer, trahir, crever est le roman-vrai de la déchéance et de l’impossible rédemption d’un homme.