Rencontre avec Sigolène Vinson, pour son nouveau roman »Maritima »(Éditions de l’Observatoire)

L’Étang de Berre: les flammes des torchères de l’industrie pétrochimique brûlent dans les ciels immenses aux couleurs des peintres, les ocres de la Sainte-Victoire se distinguent au lointain. Les habitants de ce territoire mêlé d’odeurs d’industrie, de mer et d’étang semblent ne vouloir être nulle part ailleurs. Une année, tout bascule.

Un roman naturaliste, âpre et poétique.

L’avis de Pantagruel: ô joie de retrouver l’écriture de Sigolène Vinson, à la fois poétique et sans fioritures, cette façon si singulière qu’elle a de mettre à distance ses personnages telle une entomologiste, mais une entomologiste bienveillante et sans jugement. On est à Martigues, on est à Port-de-Bouc, on pêche le muge avec Joseph, Émile, on guette avec Jessica, on souffre avec Ahmed, on crapahute avec Antoine et Dylan… Puissant.